On a souvent parlé de développement durable, mais il y a aussi la destruction durable. Bien que l'on pense spontanément à l'environnement, le concept s'étend tout autant au tissus social et culturel d'une population. La peur est l'outil qui plonge ses racines au travers du conscient pour atteindre l'inconscient et c'est là que les dommages sont les plus durables. Des talibans pakistanais l'ont bien compris. Détruire des écoles de filles et susciter la peur: la recette magique pour effacer pour longtemps les élans vers un changement dans les valeurs. Voir l'article dans Le Monde. Je m'éloigne; nous sommes encore bien loin de tout cela, mais en même temps, tout n'est-il pas une question d'échelle?
Pour revenir à l'article déclencheur, je tique sur une certaine idée de rouleau compresseur qui carbure au soi-disant gros bon sens. Je REFUSE que l'on me considère comme un PAYEUR DE TAXE. Je suis d'abord et avant tout un CITOYEN qui souhaite le bien-être et l'épanouissement de tous, pas seulement celui de mon-mien portefeuille. C'est ce qu'on appelle le «bien commun»:
«Le bien commun désigne le bien-être ou le bonheur collectif (d'une communauté) ou général (de ses membres) ; ou bien l'ensemble des choses qui sont supposées y contribuer : biens matériels, respect d'autrui, justice sociale...»Pour toutes ces raisons, je croix que nous devons être vigilants face à une certaine tentation de la facilité qui impose des choix dont le bien-fondé ne durera que le temps d'une vague. Construire demande des fondations et les fondations exigent que l'on se questionne, que l'on réfléchisse, que l'on discute au moins un petit peu, avant d'agir durablement.
Tiré de Wikipédia
Il faut surtout oser prendre la parole et faire en sorte que personne ne se replie avec sa peur et ses doutes. Le porte-voix pour certains, le clavier pour d'autres.
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